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6 septembre 2019 5 06 /09 /septembre /2019 13:28
Collage papiers peints réactualisé : Vosges

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6 septembre 2019 5 06 /09 /septembre /2019 13:26
Collage de papiers peints : Un air d'été

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6 septembre 2019 5 06 /09 /septembre /2019 13:25
Collage de papiers peints : Don Quichotte

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22 août 2019 4 22 /08 /août /2019 16:23

https://www.amazon.fr/Chroniques-baby-boomer-liégeois-Jean-Larbanois/dp/1073049728/ref=sr_1_2?__mk_fr_FR=%C3%85M%C3%85%C5%BD%C3%95%C3%91&keywords=jean+larbanois&qid=1566487192&s=gateway&sr=8-2 
 

 

 

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18 août 2019 7 18 /08 /août /2019 10:09
Chroniques d'un baby-boomer liégeois  (sorti en juin 2019) : sur amazon.fr

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16 juillet 2019 2 16 /07 /juillet /2019 13:26
Collage de papiers peints : "Toscane"

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16 juillet 2019 2 16 /07 /juillet /2019 13:25
Collages de papiers peints : "Equilibre instable"

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16 juillet 2019 2 16 /07 /juillet /2019 13:24
Collage papiers peints d'après Miguel Freitas

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1 juillet 2019 1 01 /07 /juillet /2019 09:34
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17 juin 2019 1 17 /06 /juin /2019 08:32

 
Un trop grand bonheur doit-il toujours être suivi d’une sanction et se payer cash ? Le repas trop copieux qui finit en indigestion, les amants fous démasqués, le gagnant du Loto qui se plante au volant de sa Ferrari flambant neuve, l’élu rattrapé par un passé sulfureux, le vainqueur du Tour de France convaincu de dopage, la vedette oubliée, le toxico pourtant bien informé sur la porte de sortie de son paradis, en ligne directe vers l’enfer du manque. Les exemples sont nombreux.
“Trop de bonheur a-t-il toujours son corolaire ?” me dis-je lors de ma promenade journalière avec Anatole. Ce clebs bizarre a son expérience en la matière. Quelle fête ce matin quand il reçut un os à moelle à ronger. Grognements d’aise, la queue qui bat à cent à l’heure, le joyeux fait des tours sur lui-même, vient nous le montrer de près et si nous tendons la main comme pour le lui prendre, il laisse faire, les yeux remplis d’une confiance sans limite. Tous ses congénères n’ont pas cette tolérance, quand c’est donné, c’est donné. Anatole bénéficie d’un amour qui déborde. Papouilles, grattages, massages, mots doux au creux de l’oreille, empaqueté les quatre fers en l’air dans les bras de mon épouse qui prend sa dose canine de bien-être et de poils sur le pull. Chaque matin, le bienheureux a droit à une séance de dix minutes au pied de l’escalier où il gémit d’aise et se tortille dans tous les sens. Chaque partie du corps y passe comme dans un massage balinais. Si je descends le premier, c’est à peine s’il lève une paupière depuis sa place confortable dans le divan mais en revanche, dès que Patricia a déposé son premier pied, même le gauche, sur le plancher à l’étage, nous l’entendons s’agiter et pleurnicher pour qu’elle accélère le mouvement. Après avoir été abandonné, attaché dans un bois par un connard, il méritait une autre vie ce petit drôle qui écoute les consignes, ne fait ses besoins que dans des endroits cachés, chante à la demande, ne tire pas sur la laisse en promenade, ne se montre pas casse-pieds quand nous sommes à table, boude les croquettes pour encourager Patricia à continuer à lui cuisiner sa patée favorite, ne poursuit pas Ginette ni les chats en général sauf quand il essaye en vain de jouer, montre une humeur joyeuse permanente, n’aboie pas pour rien malgré l’exemple déplorable des chiens des voisins. Il nous voue une reconnaissance sans condition et nous gratifie d’un amour total. Il a encore de temps à autre des réflexes de crainte bizarres mais “avec le temps va, tout s’en va” a garanti le vieux Léo.
Notre gai luron à quatre pattes n’échappe pas davantage au constat du prix à payer pour le bonheur. Relativisons. En fait, cet os à moelle qu’il ronge depuis une heure avec acharnement va lui compliquer son transit intestinal. Selles dures, jaunâtres, crayeuses, il va peut-être ne pas pouvoir se retenir durant la nuit et garnir le coin le plus éloigné qu’il aura trouvé dans la maison de deux ou trois crottes toutes sèches qu’il a dû sortir aux prix d'abominables efforts et d’une vague culpabilité. Eh oui, tout se paye. Pauvre chou, se dit-on mais faut-il pour autant le priver définitivement du plaisir de l’os ? Quel dilemme !

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